Les Bois
La Flûte à Bec
Enseignant : Pierre Gauthier
Son origine remonte sans doute au Moyen-Âge, mais peu ont été conservées. Elles étaient alors de petite taille. L’une des plus anciennes a été retrouvée dans les douves d’un château du 14ème siècle, près de Dordrecht, aux Pays-Bas. Au cours des siècles la flûte à bec a beaucoup évolué. A la Renaissance, elle était surtout utilisée en ensemble et se fabriquait le plus souvent en familles (consort) de différentes tailles. A partir du 17ème siècle la flûte à bec devient un instrument soliste mais il reste peu de flûtes originales de cette époque. La flûte soprano est devenue l’instrument dominant dans les pays de l’Europe du Nord, alors qu’en Italie c’est l’alto en sol qui garde la place prépondérante. Au début de l’ère baroque, la flûte à bec subit une transformation importante qui lui donne une étendue plus grande et un jeu plus virtuose. C’est à partir de là que se généralise la construction des flûtes à bec en 3 pièces, afin de faciliter le perçage précis de profils internes plus complexes.
La flûte à bec n’est pas simplement un instrument historique. Elle s’est taillée une place de choix dans la musique contemporaine, et de nombreux compositeurs de notre époque ont écrit des pièces pour elle. Sous ses différentes formes, la flûte à bec possède un répertoire qui couvre plus de sept siècles du Moyen-Âge à nos jours.
La Flûte Traversière
Enseignante : Véronique Stadler
La flûte traversière ou grande flûte est un instrument à vent, de la famille des bois. Le terme « traversière » provient du jeu latéral du musicien par rapport à sa bouche : la flûte « traverse » la bouche vers la droite, contrairement à la plupart des instruments à vent.
A l’origine, il y a des millions d’années, le roseau, l’os servaient de résonateur au souffle humain. Puis l’instrument à proprement parlé fut construit en bois, d’où son appartenance à cette famille d’instruments. Au 19ème siècle, Théobald Bhoem apportera beaucoup de modifications : la flûte traversière devient un instrument en métal. La mécanique se modernise avec des clés, des clapets (calotte munie d’un tampon de feutre) et des plateaux qui se substituent à la pulpe des doigts pour boucher les trous.
Fonctionnement : c’est l’air qui constitue la matière sonore vibrante, et non le corps de l’instrument, . La flûte traversière est considérée comme un des instruments à VENT car l’air vibrant est contenu dans le corps de l’instrument, et le flux d’air produit par le souffle du musicien est mis en vibration parce qu’il se brise sur le biseau : l’arête du trou de l’embouchure.
Le Hautbois
Enseignante : Maïwenn Nicolas
Le hautbois est un instrument de musique à vent de la famille des bois, de percée conique et dont le son est créé par la vibration d’une anche double au passage du souffle. Son timbre peut être puissant et sonore ou doux et charmeur, clair ou plein de rondeur et de chaleur. Il est utilisé en solo, musique concertante, musique de chambre, orchestre symphonique ou bande de hautbois.
Les hautboïstes sont souvent solistes et doivent donc développer beaucoup d’assurance dans leur jeu instrumental.
Le hautbois est la représentation musicale du cygne dans « Le Lac des Cygnes » de Tchaïkovski et du canard dans « Pierre et le Loup » de Prokofiev.
La Clarinette
Enseignante : Marion Bonnard
La clarinette est un instrument de musique appartenant à la famille des vents dont le son est créé par une anche simple, posée sur le bec. Cet instrument peut jouer un grand nombre de notes, ce qui permet aux musiciens de pouvoir passer du grave, au médium, jusqu’à l’aigu. La clarinette possède un timbre rond et chaleureux. Elle se retrouve dans de très nombreux styles : jazz, musique klezmer, traditionnelles, classiques, symphoniques…
L’apprentissage dans la classe de clarinette est basé sur cette diversité des styles. Chacun est libre de proposer des morceaux qu’il souhaite travailler en cours.
Le Saxophone
Enseignant : Jacques Ravenel
L’invention : à la différence de presque tous les autres instruments de musique, le saxophone est sans ancêtre, apparu au milieu du 19ème siècle. Les progrès de la facture instrumentale portent sur la justesse, la facilité d’émission, la simplification des doigtés et l’étendue, sans aucunement changer les proportions du corps ni le principe d’émission.
Dès 1840, Adolphe Sax, encore à Bruxelles, chargé de diriger l’atelier paternel, est hanté par un rêve : créer un instrument à vent qui « par le caractère de sa voix, pût se rapprocher des instruments à cordes. Mais, il possédât plus de force et d’intensité que ces derniers ». Il réalise donc « un saxophone ». En 1841, il le fait entendre à la première exposition de l’industrie belge, puis, en février 1844, à Paris.
Les Cuivres
La Trompette
Enseignant : Sylvain Perrin
La trompette est le plus petit instrument des cuivres et donc le plus aigu. Elle est constituée d’une embouchure sur laquelle on pose les lèvres pour émettre un son, d’un pavillon d’où sort le son et de trois pistons qui permettent de jouer toute l’étendue de la gamme.
L’apprentissage de la trompette commence par un travail sur l’embouchure seule pour bien positionner les lèvres et les faire vibrer. Puis, progressivement, on apprend avec l’instrument les différents doigtés. Très vite, on peut jouer une mélodie accompagnée, un duo ou s’insérer dans un petit ensemble.
Le Cor d’harmonie
Enseignant : Geoffroy Le Goupil
Le cor d’harmonie est un instrument à vent de la famille des cuivres. C’est la version moderne du cor à pistons inventé au 19ème siècle sur la base du cor naturel. Il est caractérisé par son embouchure, sa perce conique qui lui confère un son doux et riche en harmoniques, son large pavillon et un ensemble de pistons permettant à l’exécutant de modifier instantanément la longueur, et donc l’accord, de l’instrument.
Le musicien qui joue du cor est un corniste. Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes.
Le Tuba
Enseignant : Sylvain Perrin
Le tuba est l’instrument le plus grave de la famille des cuivres, dont la tessiture varie en fonction de la longueur du tube. La sonorité varie en fonction de la géométrie globale, et notamment de la proportion de tube conique ou cylindrique par rapport à la longueur totale.
Les tubas au sens large appartiennent à deux familles d’instruments différentes : les tubas et les saxhorns. Le terme générique « tuba » englobe aujourd’hui une grande diversité d’instruments distincts, dont les caractéristiques sont sensiblement différentes en fonction de paramètres liés à une facture instable depuis les débuts.