Les claviers
L’Accordéon Chromatique
Enseignant : Emmanuel Morin
L’accordéon est un instrument à vent, harmonique et polyphonique. Il est né à Vienne en 1829.
Les premiers accordéons comportaient 5 touches sur un seul clavier et furent le jouet des dames dans les salons bourgeois. Dès le milieu du 19ème siècle apparaît un second clavier dit « d’accompagnement » (accords préfabriqués) : de l’association de ces deux claviers bien distincts (l’un pour la mélodie, l’autre pour l’harmonie et le rythme) naît l’accordéon traditionnel.
De nombreuses mutations lui donneront une place à part entière dans la pratique musicale. L’évolution de l’accordéon se poursuit à l’époque contemporaine pour aboutir à l’instrument de concert : c’est un accordéon auquel on a adjoint un 3ème clavier mélodique pour la main gauche. L’accordéon va pouvoir s’intégrer à toutes les situations musicales : classique, jazz, contemporaine.
Le Piano
Enseignant.es : Vincent Benoit – Solenn Guern
Le piano est l’un des instruments les plus utilisés dans la musique classique occidentale. Il permet de réaliser de nombreuses combinaisons sonores, ce qui en fait également l’instrument de prédilection de nombreux compositeurs, même si ce n’est pas celui avec lequel ils jouent leurs œuvres. Par exemple, Maurice Ravel a composé toutes ses œuvres au piano, de même que Georges Brassens qui chantait avec sa guitare. Exception parmi les compositeurs majeurs de l’époque classique et romantique, Hector Berlioz tirait sa compétence harmonique et polyphonique de la pratique de la guitare et était un des très rares à ne pas être pianiste. Les chefs d’orchestre sont d’ailleurs souvent pianistes de formation.
« Classique, pop, contemporain, 4 mains. En fonction du niveau et des goûts de l’élève : musiques improvisées (jazz, rock, pop, contemporain), techniques d’accompagnement à partir des accords. » V. Benoit
Les percussions
Enseignant : Wilfried Chevalier
Orientée sur un socle commun, l’apprentissage de la batterie et des percussions repose sur une approche technique et moderne. Grâce à l’étude de la caisse claire, les élèves pourront développer aisance et rapidité tout en gardant le plaisir de jouer. Différentes approches seront néanmoins proposées.
Le cours est une occasion de découvrir l’ensemble des instruments de cette famille mais également l’ensemble des possibilités esthétiques. Une approche par style/esthétique sera alors proposée afin de développer l’intégration des futurs batteurs/percussionnistes dans les différents ensembles collectifs de l’école.
Les cours individuels, ou en binômes, seront également un temps d’apprentissage autour de multiples recueils qu’offre le répertoire de ces instruments.
Batterie, caisse claire, marimba, xylophone, congas etc. sont autant d’instruments qui seront abordés afin d’enrichir la connaissance et le jeu des futurs batteurs/percussionnistes. Jouer seul, en musique, avec d’autres et avec différents instruments seront au cours des années d’études autant d’axes abordés.
Le Marimba et le Vibraphone
Le Marimba est un xylophone à résonateurs latino-américain, développé au Mexique et au Guatemala à la fin du 19ème siècle à partir d’un xylophone africain. Dans le jazz nord-américain, les mêmes musiciens jouent du vibraphone, du xylophone et du marimba. En 1966, la chanson Under My Thumb des Rolling Stones contribue à sa popularisation ; Brian Jones leur fondateur jouant de cet instrument. Il sera ensuite réutilisé par ce dernier dans divers morceaux. Il est utilisé dans la chanson I Can’t See Your Face in My Mind du groupe The Doors.
Le Vibraphone a été inventé en 1916 par Hermann Winterhoff, qui s’est inspiré du glockenspiel, illustré dans la musique européenne depuis La Flûte enchantée pour les lames métalliques, et du marimba d’Amérique centrale pour les résonateurs accordés. Il est commercialisé en 1922, puis perfectionné par Henry Schluter en 1927. Si le premier vibraphoniste de talent fut le jazzman Lionel Hampton, l’instrument a vite trouvé sa place dans la musique classique du 20ème siècle grâce à des compositeurs comme Edgard Varèse, Pierre Boulez ou Steve Reich. Il a été utilisé au fil des années dans des styles musicaux très différents (notamment la salsa), même s’il ne joue véritablement un rôle central que dans certaines formations de jazz.
La Batterie
La batterie a vu le jour au début du 20ème siècle en Amérique du Nord. Les principaux éléments qui la composent (grosse caisse, caisse claire, cymbales…) existaient déjà au sein des orchestres classiques et des fanfares militaires. Leur regroupement en batterie est directement liée à la naissance du jazz, ainsi qu’aux différentes évolutions technologiques du début du 20ème siècle.
Les Timbales
Les timbales sont des instruments à percussion constitués d’un fût en cuivre couvert d’une peau. L’instrumentiste en joue en frappant la peau avec des baguettes spéciales. Le joueur de timbales est appelé un timbalier. La principale caractéristique des timbales est la possibilité de les accorder afin d’obtenir des hauteurs précises. À l’aide d’une pédale ou de clefs, la tension de la peau peut être augmentée ou diminuée, influençant le son produit. Chaque timbale est d’un diamètre différent afin d’obtenir un plus large registre : le timbalier peut ainsi changer de note rapidement en jouant d’une timbale à l’autre, et préparer les futures notes en réglant les pédales.
Les Idiophones
Un idiophone est un instrument de musique de la famille des percussions dont le son est produit par le matériau de l’instrument lui-même, lors d’un impact produit soit par un accessoire extérieur (comme une baguette), soit par une autre partie de l’instrument (comme des graines sur un filet qui l’entoure ou des battants de cloche). Le son, une fois émis dans cet instrument auto-résonnant, s’entretient lui-même pendant un certain temps.